Voici quelques articles parus dans la presse locale concernant notre concert à Ungersheim le 18 janvier dernier : 

"L'Alsace"  :

"Les Dernières Nouvelles d'Alsace"  et  "Spectacles"

Quel week end ...

Départ mercredi de Quimper, le minibus plein à craquer de musiciens et d'instruments, direction l'est. Halte dans les environs de Paris pour la nuit. Il y a déjà de la neige, mais ça roule encore. Armelle et Guy, nos hôtes nous recoivent avec leur gentillesse coutumière et nous nous endormons doucement sous les étoiles du ciel parisien en pensant à la route qui nous attend demain.

Jeudi, direction Métabief dans le Doubs. La neige va nous accompagner tout au long de la route. Mais c'est arrivant à Besançon, puis à Pontarlier, que nous allons réellement flipper. Les routes sont pratiquables, quoique de plus en plus enneigées, et les 10° sous zéro qu'il fait dehors nous font redouter tout arrêt.

Nous arrivons finalement au village vacances AZUREVA de Métabief et goûtons l'incomparable accueil franc-comtois et la chaleur des lieux.

Nous sommes là pour donner un concert pour des chercheurs en mathématiques du monde entier réunis en congrès.

Après avoir installé tout notre bazar pour le concert, il est temps de passer aux choses sérieuses. Un Pontarlier, la boisson locale, chassant l'autre, nous voici devant un Mont D'Or, fromage local fondu, avec charcuterie et patates... hmmm. Nous avons oublié la neige. 

21 heures, nous sommes dans nos habits de lumière devant un public surpris, d'abord, puis enthousiaste. Les chercheurs se dérident, viennent voir les instruments, posent des questions, rient, tapent des mains. L'anglais est devenu la langue officielle de Métabief pour la nuit. Le concert s'achève dans une ambiance de folie, et nous regagnons finalement nos chambres en nous disant que rien que pour le plaisir de vivre ça et de voir Gérard, notre copain Directeur aussi heureux au milieu de ses chercheurs, ça valait le déplacement.

Dring dring dring !!! Mais ça n'est pas fini, et le temps de sauter dans la bétaillère avec nos deux tonnes de quincaillerie, et nous voilà déjà sur la route again.

La neige nous manquait déjà, et c'est vers l'Alsace que nous allons. trois heures de route d'après Via Michelin, un peu plus, en fait, mais pas de gros problème. Nous arrivons dans l'après-midi à la MJC d'Ungersheim pour ce qui - nous ne le savons pas encore - va être LE concert de ce début d'année.

Violette et son équipe nous recoivent avec une gentillesse et une disponibilité rares.

Tout est installé. Nous avons eu les honneurs de la presse locale (les dernières nouvelles d'Alsace) et des radios, et on sent déjà qu'il va y avoir du monde. A 20 h il y a déjà la queue aux entrées. Faut dire que Jean-Paul, originaire du coin, a mobilisé son fan club qui attendait depuis 30 ans de le revoir en Alsace.

En première partie de soirée, Mary-Lou en trio présente son Music Medecine Show. Le public est séduit et nous le fait savoir. Ensuite, le clou du spectacle. Marion et Jean-Paul rejoignent Mary-Lou sur scène, et c'est la folie. Ces quatre années de préparation de nos Rencontres Folk, Country et Western ainsi que l'enregistrement récent de l'album commencent à porter leurs fruits. La complicité s'est installée entre les musiciens et le plaisir d'être là, devant un public aussi chaleureux transparait.

Après trois heures de concert les alsaciens ne veulent plus nous laisser partir et nous devrons finalement rejouer une demi heure. Le gens viennent nous parler, achètent des albums, des souscriptions et nous considèrent comme faisant partie de la famille. Un spectateur nous parle de la chanson Sutter's Mill que nous avons jouée dans la soirée. Il nous dit : "Je viens de lire un livre sur la vie de John Sutter... A Ungersheim vous êtes à une trentaine de kilomètres de son village de naissance. Johan Augustus Sutter est effectivement né a Kandern tout près de Bâle en suisse. L'un des tout premier européen en Californie, il développa toutes les plantations de fruits, légumes en Californie, avant que l'un de ses ouvrier ne découvre la fameuse pépite dans un ruisseau californen. Tous ses employés désertent lors de cette ruée vers l'or, Sutter est ruiné...plus de main d’œuvre." Nous ignorions qu'il était du coin. Merci de l'info !

Il est tard, les derniers rires et les derniers applaudissements résonnent encore dans nos têtes que nous voilà sur la route après une nuit réparatrice chez des amis. 

Nous retrouvons la Bretagne, sans neige. Un peu de nostalgie n'a jamais fait de mal à personne !

Mais quand même, quel week-end ...

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